Un prof qui regrette l’affaissement de son autorité tout en continuant à imposer le miroir d’une société disparue n’a pas compris grand chose à l’histoire de la culture depuis un demi-siècle. Dans cette évolution, le numérique n’est que la cerise sur le gâteau, qui a confirmé aux jeunes l’autonomie de pratiques de plus en plus impénétrables pour les maîtres. C’est parce que l’école a refusé depuis longtemps de s’adapter à la culture des nouveaux médias (à commencer par le disque et la télévision dès les années 1960) qu’elle a perdu progressivement le prestige et l’autorité qui fondent l’efficacité d’une prescription. Dans cette histoire, avant de devenir la victime du désintérêt des élèves, le livre est d’abord celle de l’inconséquence des maîtres.
Catégorie : billet
« 30 ans de politiques d’information scientifique (1982-2012) »
J’étais lundi dernier à la journée « 30 ans de politiques d’information scientifique« , organisée par le réseau des URFIST. Quelques notes prises ce jour-là. Introduction …
En BUtinant #12/11
Si vous n’en lisez qu’un, – ce serait sans doute ce billet de Silvère sur les biens communs de la connaissance et leurs usages marchands. …
« Profession bibliothécaire »
J’achève la lecture du court ouvrage de Guylaine Beaudry, Profession bibliothécaire, paru aux Presses universitaires de Montréal. Il décrit une approche du métier dont, me …
Le rendez-vous des lettres #4 : dernière journée
Dernier billet consacré à #pnflettres, très très lacunaire, plus brouillon que ceux des deux premiers jours – à mon âge, on n’a plus l’habitude de la prise de notes …
« Je fais de la philologie grecque, je lis des manuscrits byzantins (plus souvent sur des microfilms que sur les parchemins, d’ailleurs) et je viens de lire un roman sur ma tablette. C’était le premier texte long et de fiction que je lisais sur un écran d’une façon continue. » En somme, le texte est polymorphe. C’est un fait ancien, mais aussi une réalité concrète pour nombre de lecteurs, dont je fais partie. Si je suis un amoureux des manuscrits, des livres, c’est avant tout le texte qui m’importe. Et s’il faut se battre pour des supports, ce n’est pas pour eux-mêmes, mais bien pour ce qu’ils permettent, à savoir une forme de communication, une forme de culture, une forme de réflexion.
Le rendez-vous des lettres #3 : deuxième journée
Suite des notes prises à #pnflettres, toujours sans wifi… Ceci n’est pas un compte-rendu, juste des bribes saisies sur le vif. D’ailleurs, un véritable compte-rendu …
Le Rendez-vous des lettres #2 : table ronde, nouvelles textualités, nouvelles humanités ?
Suite des notes prises lors de la première journée de #pnflettres. Même remarque que précédemment, il peut y avoir des erreurs dans ces lignes, saisies …
Le rendez-vous des Lettres : conférence inaugurale, Antoine Compagnon
« L’œuvre et l’auteur à l’heure du numérique » était le titre de la conférence inaugurale d’Antoine Compagnon au rendez-vous des Lettres. Ci-dessous quelques notes, certes relues, …
Métamorphoses du texte
Le temps que je remette en forme les notes que j’ai pu prendre aujourd’hui au rendez-vous des Lettres, consacré cette année aux « métamorphoses de l’œuvre …