Je définis le web 2.0 comme étant la conception de systèmes qui mettent à profit les effets des réseaux sociaux pour tirer le meilleur de ceux qui les utilisent, ou pour parler plus simplement, mettre à profit “l’intelligence collective”. Cela inclut bien entendu la collaboration en réseaux formels mais cela devrait englober également toutes manières de créer des synergies en connectant les individus à un réseau.

Tim O’Reilly, O’Reilly radar (via Bertrand Duperrin, traduit par lui)

Les deux jambes de la bibliothèque
La jambe droite, la bibliothèque visible, peut être étendue grâce à la rotation des collections, horizontale ou asymétrique (comme font les BDP) tandis que la jambe gauche (la bibliothèque invisible) peut l’être par le prêt entre bibliothèques, horizontale ou asymétrique (comme celui de la réserve centrale de la Ville de Paris) : c’est ce que je nomme le « double réseautage », en utilisant un mot québécois bien commode. Puis je propose d’utiliser le modèle de la longue traîne pour rendre compte d’un fonctionnement en réseau des bibliothèques. Je conclus que la coopération et la mutualisation, appuyée sur les catalogues collectifs et une logistique de transport, permettre d’étendre l’offre pour satisfaire à bon compte les demandes récurrentes ou marginales.