Transhumance à Saint-Rémy-de-Provence. edhi. CC : BY-NC-SA. Flickr. C’est la période de la transhumance des mutations chez les bibliothécaires. Pour les BAS, les postes vacants sont sur Poppée qui …
Auteur/autrice : Cécile Arènes
En BUtinant #13/2
Encore une fois, je suis très en retard pour la rédaction de ce billet. Mettre les lectures en favori pour qu’elles basculent dans Evernote, c’est …
Les archives ouvertes
Les archives ouvertes sont, dans le contexte des publications en ligne, une nouvelle forme de la communication scientifique directe établie au XVIIe siècle entre savants pour communiquer leurs résultats et les soumettre à la discussion. Elles consistent dans le dépôt des publications soit sur le site de l’auteur, soit sur celui de son institution, soit sur un site national ou même un site consacré à une thématique au plan international. Il peut s’agir de pré-publications ou bien d’articles publiés dans le cas où l’éditeur concède à l’auteur le droit d’y donner accès librement (le plus souvent contre paiement ou après une période d’embargo). Soulignons qu’avant que l’éditeur ne devienne l’exploitant des droits d’auteur, trop souvent, les auteurs cèdent tous leurs droits aux éditeurs au moment de la publication, et qu’il faut donc ensuite redemander à l’éditeur (qui va « concéder » à l’auteur un droit qu’il détenait initialement).
Un des moyens pour mener une politique autour des archives ouvertes et du libre accès est d’encourager d’autres formes des contrats entre auteurs et éditeurs, plus respectueux des chercheurs et de la diffusion des connaissances en libre accès. Cela va jusqu’à des situations où c’est l’auteur qui va concéder à l’éditeur certains droits de diffusion.
Est-ce si grave de transiger sur la qualité ?
Premièrement, cela revient à commercialiser un produit avec des défauts de conception/fabrication. Vous ne le feriez pas avec une voiture, pourquoi le feriez-vous avec un livre numérique. La réputation de l’éditeur est en jeu, et elle le sera de plus en plus. Dans quelques années, l’éditeur qui commercialisera des fichiers codés n’importe comment sera peut-être considéré comme l’éditeur qui publie des livres papier de mauvaise qualité. C’est à méditer.
Vestiges
« J’ai marché sans compagnons sur le sable, et le vent a effacé mes traces… » Nino Savarese (1882-1945) Lu hier soir sur Les …
En BUtinant #13/1
L’inaccessibilité (Santorin, Pâques 2005) Ce mois-ci, un jeune homme de vingt-six ans s’est pendu, acculé qu’il était à la prison, pour avoir simplement libéré des …
Je pense que le bibliothécaire incarne quelque part une figure de militant. On est des militants de l’accès au savoir, de la diffusion des connaissances, militants de l’égalité entre tous. On ne peut pas ne pas prendre position et se satisfaire d’une espèce de statu quo. Si on ne se défend pas maintenant, si on n’est pas force de propositions, c’est la mort des bibliothèques.
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. »
Un prof qui regrette l’affaissement de son autorité tout en continuant à imposer le miroir d’une société disparue n’a pas compris grand chose à l’histoire de la culture depuis un demi-siècle. Dans cette évolution, le numérique n’est que la cerise sur le gâteau, qui a confirmé aux jeunes l’autonomie de pratiques de plus en plus impénétrables pour les maîtres. C’est parce que l’école a refusé depuis longtemps de s’adapter à la culture des nouveaux médias (à commencer par le disque et la télévision dès les années 1960) qu’elle a perdu progressivement le prestige et l’autorité qui fondent l’efficacité d’une prescription. Dans cette histoire, avant de devenir la victime du désintérêt des élèves, le livre est d’abord celle de l’inconséquence des maîtres.
« 30 ans de politiques d’information scientifique (1982-2012) »
J’étais lundi dernier à la journée « 30 ans de politiques d’information scientifique« , organisée par le réseau des URFIST. Quelques notes prises ce jour-là. Introduction …