Pourtant, et c’est ce qui met en rogne, Oscar Hibou va bien ! Elle reçoit des commandes, elle travaille avec de très nombreuses bibliothèques et elle a des clients, des passionnés qui viennent parce qu’on y trouve ce qu’on ne voit jamais ailleurs. Seulement voilà, le livre, avec son prix unique, ne fait pas de profits suffisamment gros pour un banquier et les institutions publiques mettent trois mois à payer les factures. Et c’est trop pour un établissement à l’équilibre fragile.
Bédélire, autre célèbre librairie BD de Bordeaux, a fermé il y a quelques mois pour les mêmes raisons.
Combien de temps allons-nous encore compter les morts, hein ?
David Fournol, le patron d’Oscar Hibou, explique pourtant : « La librairie ne va pas si mal, on a des commandes, on a la pêche, mais on manque de trésorerie et on a des dettes. Il me suffit d’être à nouveau en positif pendant cinq à six mois et on est sauvé. »
Un comité de soutien s’est monté, comme l’explique cet article. Lisez, transmettez et si vous passez par Bordeaux, allez donc acheter une BD ou un livre de jeunesse.
Moi, j’y vais vendredi !