Avant-hier, je publiais sur ce blog un billet d’humeur pour expliquer que je ne reconnaissais pas mon quotidien lorsque j’entendais dire qu’aujourd’hui on ne cataloguait plus. J’expliquais alors les procédures que je devais faire, moi qui m’occupe d’un fonds où j’achète à 70% à l’étranger. Alors que je voulais témoigner du quotidien, qui est bien peu présent sur les blogs, le débat a glissé, notamment sur Face écran, vers le fait de libérer du temps pour la médiation. Je n’ai jamais prétendu faire du catalogage contre la médiation, j’ai juste décrit un pan de mes activités, qui sont multiples et ne se bornent heureusement pas à ce que je présentais vendredi. Je me réjouis que quelques collègues aient évoqué des solutions qui allègeraient mon quotidien mais je me dis aussi que ce précédent billet n’a pas atteint son but, qui était de montrer simplement que l’activité de catalogage fait encore partie, qu’on le veuille ou non, du quotidien. Il n’en constitue certainement pas l’essentiel.
Pour essayer de montrer comment s’articulent les relations entre les différentes activités que je peux avoir, j’ai fait une carte heuristique. Elle est loin d’être parfaite et on voudra bien me pardonner car j’avoue ne pas être très à l’aise avec les cartes.
Pour résumer la carte :
– la veille pour les commandes, notamment dans les bibliographies d’enseignants, me permet d’améliorer mes réponses en service public et imaginer sur quoi je pourrais axer des possibles formations,
– la veille pour les commandes s’articule étroitement avec la veille pour le blog,
– quand je commande, je pense pilon,
– quand je pilonne, je pense à recommander et, en fonction des commandes, à des présentations de nouveautés sur le blog,
– quand je catalogue, seul moment que je passe avec une ressource nouvelle, je pense à un éventuel billet si le document me paraît avoir un aspect important à signaler, je pense à pilonner des documents abimés ou périmés sur le même thème. Au moment où je vérifie l’autorité-auteur, je regarde souvent ce qu’il a écrit d’autre pour voir s’il y a matière à d’autres commandes. Quand j’indexe et que je cote, je me demande si nous avons assez de documents sur la thématique, je pense à ce que je pourrai recoter,
– quand je suis en SP, toutes les étapes précédentes, qui ont accru ma connaissance du fonds, m’aident,
– quand je suis en SP, je note mentalement les questions posées en me disant que je signalerai tel point lors des accueils de L1 l’année à venir et qu’un point sur tel aspect pourrait être ajouté sur le blog.
– la veille pour les commandes s’articule étroitement avec la veille pour le blog,
– quand je commande, je pense pilon,
– quand je pilonne, je pense à recommander et, en fonction des commandes, à des présentations de nouveautés sur le blog,
– quand je catalogue, seul moment que je passe avec une ressource nouvelle, je pense à un éventuel billet si le document me paraît avoir un aspect important à signaler, je pense à pilonner des documents abimés ou périmés sur le même thème. Au moment où je vérifie l’autorité-auteur, je regarde souvent ce qu’il a écrit d’autre pour voir s’il y a matière à d’autres commandes. Quand j’indexe et que je cote, je me demande si nous avons assez de documents sur la thématique, je pense à ce que je pourrai recoter,
– quand je suis en SP, toutes les étapes précédentes, qui ont accru ma connaissance du fonds, m’aident,
– quand je suis en SP, je note mentalement les questions posées en me disant que je signalerai tel point lors des accueils de L1 l’année à venir et qu’un point sur tel aspect pourrait être ajouté sur le blog.
J’ai conscience de livrer là un résumé qui reste encore parcellaire et foutraque. Précisons que je n’aborde là que mes activités d’acquéreur/SP/rédacteur sur le blog. Enfin, le nombre de fois où je pense à un éventuel billet n’équivaut pas au nombre de billets publiés mais je pense que ça doit vous sembler évident.
Pour terminer, j’ajouterai que, pour moi, un catalogue bien fait est une vitrine au même titre qu’un blog, que l’accueil en SP et que la présence sur les réseaux sociaux ou ailleurs. En tous les cas, tout ça me paraît s’articuler dans mon quotidien.