Envie ce mois-ci de sortir un peu des sentiers bibliothéconomiques, qui me semblent terriblement rebattus, pour aller fureter du côté des blogs de chercheurs.
- Pourquoi lire des blogs de recherche ?
Je lis de plus en plus fréquemment des articles parus dans les carnets de la plateforme Hypothèses.org, au point d’ailleurs de délaisser les blogs de bibliothèque. Pour quelle raison ? Parce qu’on y voit la recherche en train de se faire et qu’on peut ainsi sortir la tête de l’eau des tâches techniques qui nous coupent quelque peu de ceux avec qui nous devrions davantage travailler, les enseignants-chercheurs. Cet article, sur la démarche de Marie-Anne Paveau, professeure en sciences du langage à Paris 13, constitue une bonne introduction pour bibliothécaires pressés, avant qu’enthousiasmés ils ne plongent – du moins je l’espère, dans le grand bain des carnets !
- Open access week
Je regrette de ne pas avoir réalisé de storify ou autre pour archiver l’ensemble des parutions de la semaine. Voir ce billet mais je pourrais en citer tant d’autres…
- Gérer la documentation n’est pas qu’un problème de bibliothécaire !
Dès lors qu’on discute avec des étudiants en master, on s’aperçoit que le problème du classement de ses archives et de ses références se pose à chacun d’entre eux. Dans le domaine de l’histoire, La Boîte à outils des historiens et Devenir historien-ne font un travail méthodologique formidable pour apprendre aux chercheurs en herbe à s’organiser.
Le problème n’est pas neuf, comme en témoigne cet article qui m’a fait découvrir une fameuse boîte à fiches !
- A quoi ça sert ?
J’ai beaucoup aimé le billet d’humeur de Jean-Noël Lafargue à la question récurrente qu’on vous sert à plus soif dès lors que vous n’êtes pas étudiant/enseignant/chercheur/bibliothécaire en sciences dures. A quoi ça sert ?
Sur ce blog, je ne vous rappellerai pas la réponse faite par Agnès Jaoui dans « On connaît la chanson » à un Bacri sceptique sur l’utilité de sa thèse sur les chevaliers paysans de l’an mil au lac de Paladru…
Rien de bibliothéconomique dans ce billet et je me demande si vous ne souriez pas davantage que d’habitude, non ?