Pour bien commencer l’année, un numéro double puisque je n’avais pas publié en décembre. Certains billets ont donc près de deux mois, une éternité, me direz-vous…
Un petit rappel : ces billets mensuels s’adressent à ceux qui veillent les années bissextiles plutôt qu’aux compulsifs de l’agrégateur 😉 Je m’astreins à leur rédaction car elle m’oblige à archiver les articles qui m’ont paru intéressants.
Si vous n’en lisez qu’un…
– Ce serait sans doute ce coup de gueule de Silvère Mercier à la fin de l’année, coup de gueule que je ne peux que partager. Pour tout dire, je reste interdite de voir le peu de réactions qu’entraînent ces lois et accords successifs qui n’ont de cesse de verrouiller toujours plus la toile.
Pour les concours !
– A ceux qui passent le concours de BAS, ne manquez pas ce billet de Lirographe sur la veille en musique classique, une mine si votre sujet porte sur la musique à l’épreuve de méthodologie de recherche documentaire.
– Un joli billet d’un blog tout neuf sur le « syndrôme de l’éternel candidat« , cette lassitude qui finit par arriver inévitablement après plusieurs tentatives aux concours (pour ceux qui composent le 1er et le 2 février, à lire seulement après les épreuves !).
Métier
– Désherbage : un très beau billet sur La grange, qui m’a immédiatement fait penser au désherbage : ce n’est pas une pratique optionnelle, mais un devoir que nous avons de retirer certains documents des collections.
– Horaires : Olivier Tacheau et Alain Carré se sont désolés de la fermeture de nombreuses BU à la fin de l’année alors que les examens commencent très tôt en janvier.
– Docélec : le CNRS se prononce pour le libre accès.
– Docélec (bis) : le fabuleux EEBO arrive enfin, grâce aux licences nationales !!
– Docélec (ter) : c’était le sujet qui faisait bruisser la « bibliotoile » en décembre, on avait trouvé des ouvrages coquins sur Gallica. Cette anecdote m’a fait me poser de nouveau la question de la maîtrise par les bibliothèques des bouquets de documentation électronique et plus largement de l’appropriation de ces grandes masses de contenus par les bibliothécaires en service public (réel ou virtuel).
– Docélec (ter) : c’était le sujet qui faisait bruisser la « bibliotoile » en décembre, on avait trouvé des ouvrages coquins sur Gallica. Cette anecdote m’a fait me poser de nouveau la question de la maîtrise par les bibliothèques des bouquets de documentation électronique et plus largement de l’appropriation de ces grandes masses de contenus par les bibliothécaires en service public (réel ou virtuel).
– Bibasse, ça rime avec … A la suite de la fusion de la catégorie B, un nouveau sigle à la sonorité étonnante est en train de voir le jour, explique BAS en action.
– Débat : à la suite de l’article de Pascale Kremer dans Le Monde, « La médiathèque mute« , Yann Moix a réagi dans une tribune fort passéiste. Plusieurs collègues lui ont répondu, voir notamment chez Hortensius.
– Débat : à la suite de l’article de Pascale Kremer dans Le Monde, « La médiathèque mute« , Yann Moix a réagi dans une tribune fort passéiste. Plusieurs collègues lui ont répondu, voir notamment chez Hortensius.
Livres électroniques
– Où l’on constate que les éditeurs, inquiets de la contrefaçon des œuvres, utilisent des moyens qui posent beaucoup de questions : Jean-Marc Manach les résume fort bien, avant lui Richard Stallman les avaient prophétisées. Dans ce contexte, il est plaisant de relire Apologie du livre de Robert Darnton, où il explique que la contrefaçon a toujours existé à grande échelle et de façon très organisée.
– « Internet, c’est le Moyen Age » : joli billet qui pointe les similitudes du texte en version papier et électronique.
Droit d’auteur
– Se pencher sur la question et avoir une idée de l’infini…
ACTA, SOPA, PIPA
– Beaucoup d’articles ont paru sur le sujet, celui de Korben définit chacun de ces sigles qui n’ont de rigolo que le nom.
– Au vu du nombre de sites hébergés aux Etats-Unis, SOPA nous concerne tous et le monde éducatif n’est pas épargné par ses effets.
– Même chose pour HADOPI, comme on a a pu le constater avec les déboires d’un commissariat.
Université
– Assez étonnée par ces mots, rapportés par Anthropopotame : « L’université n’est pas là pour former une élite, il y a les Grandes Ecoles pour cela. » La crise, décidément, fait des ravages partout.