Damien Cocard, Web TV culture
Espace anarchique (!) du web
But : utiliser la technique pour faire émerger les contenus dans les moteurs de recherche.
Abeline Majorel, Chroniques de la rentrée littéraire
Rencontre d’une journaliste et de quelqu’un du net (marketing social).
500 nouveaux titres à chaque rentrée littéraire, qui ne sont jamais lus ni chroniqués, d’où la volonté de créer un site qui chronique toute la rentrée.
Les pages livres qui se réduisent dans les médias traditionnels et la télévision fait moins vendre.
Les gens eux-mêmes sont plus prescripteurs : blogueurs littéraires = passionnés du livre qui lisent énormément, conseillent, font circuler et constituent un vivier de gros lecteurs qui tiennent un journal de lectures.
Fonctionnement lors de la rentrée 2009 : contact de 90 éditeurs, centralisation de tous les services presse pour la rentrée de septembre (dispatchés auprès de 250 blogueurs littéraires sélectionnés).
Chronique de chaque blogueur est primo-publié sur le site, puis sur leur blog après une semaine (le temps que Google prenne en compte la publication).
Editorialisation : coups de coeur, interviews, classification par catégories.
AM se permet parfois de recommander certains titres.
A partir d’un réseau social de blogueurs littéraires, mise en place d’un média.
Réseau exclusif de non professionnels. Modèle gratuit et bénévole. Pas de liens sponsorisés et sous creative commons.
Stéphane Watelet, éditions Télémaque
Aujourd’hui, accès à l’information est démultiplié.
Ont publié un B. Verber et ont voulu en faire la promotion des forums sur Verber mais les forums sont très restreints.
La question aujourd’hui est de savoir qui parle bien et qui parle fort sur Internet. Comprendre qui parle à qui pour une meilleure diffsusion.
Réaction de rejet de la part des internautes envers la publicité sur les blogs (alors qu’ils l’acceptent sur la presse littéraire).
Pas de recette à l’heure actuelle. Nécessité de comprendre où sont les vraies communautés.
Pour l’instant, qu’on s’appelle Gallimard ou Télémaque, tous semblent aussi perdus par rapport à Internet.
AM
Community manager : par le web social, on peut gérer une communauté, la fidéliser. Une communauté n’en cannibalise pas une autre.
Les auteurs investissent parfois eux-mêmes l’espace numérique : François Bon, Jean-Philippe Toussaint.
Les éditeurs devraient se penser en tant que maison, et non plus en termes de promotions d’auteur par auteur.
Philippe Colombet, Google livres France
Edition : marché d’offre. Ce qui compte, ce sont les nouveaux livres publiés et la manière de les promouvoir.
Problème : les nouveautés chassent le fonds. Or Internet est une étagère infinie. Les librairies en ligne permettent aux livres d’avoir une durée de vie plus longue que chez les libraires.
La réponse du moteur de recherche va permettre une réponse plus ciblée à une requête qu’un article de Wikipedia ou un site internet (exemple : plages du débarquement).
Travail avec Vrin : découverte de cet éditeur par des lecteurs qui n’auraient pas été en contact avec ce fonds autrement.
La problématique de l’éditeur est simple : qu’on trouve ses livres.
Internet permet de s’affranchir des problèmes de diffusion.
Marketing chez les éditeurs est tourné vers la promotion en aval.
Internet va donner aux éditeurs beaucoup de données statistiques.
DC
Chez les éditeurs, pas de structure de promotion des livres sur internet à cause d’une certaine crainte de ce média. Dans les autres domaines, on travaille avec des web agencies, etc.
AM
Le réseau social de Chroniques de la rentrée littéraire s’est constitué dans une idée d’économie de l’attention : pour faire ses choix sans perdre de temps.
Dans une économie de l’attention de plus en plus réduite, l’avenir est au flux, notamment sur les terminaux mobiles.
PC
Internet permet depuis tout récemment la mobilité, mais aussi l’ubiquité : les applications permettent un feuilletage (dans le cas d’un livre) qui peut se dupliquer à plusieurs endroits.
Certains sites internet se vivent comme destinations et certaines autres technologies se vivent comme distribuées.
Pour les éditeurs, s’assurer qu’ils font une action une fois et qu’elle sera dupliquée.
AM
L’internaute peut se réapproprier le contenu.
Pour l’instant, les éditeurs français empêchent l’internaute de s’approprier des contenus.