Relation de cause à effet, je publierai dans le courant du mois une série de billets sur les concours de catégorie B : quelques précisions sur le concours ITRF de technicien et sans doute plusieurs notes sur BAS, tant que ma pauvre mémoire est encore fraîche…
Autre conséquence de mon admission, je quitterai en septembre la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, où je travaille depuis un an et demi. Hier soir, incapable de me concentrer sur mes réclamations, j’avais proposé à une collègue de la remplacer en service public, pour être un minimum utile. De mon perchoir, j’ai commencé à laisser vagabonder mon regard dans la salle ovale, rarement aussi belle, à cause du grand soleil qui réchauffe Paris depuis deux jours. J’ai regardé les petites lampes vertes, les tables et les lutrins, bref toutes ces choses que je ne verrai bientôt plus. J’ai observé « mes» lecteurs, dont certains sont là du lundi au samedi, depuis l’ouverture à jusqu’à l’annonce de la fermeture. J’ai repensé aussi à la salle Labrouste, où mon service était installé à mon arrivée, à sa lumière de cathédrale, à ses bruits inquiétants le soir quand on s’y trouvait seul. Je me suis rappelée m’être perdue dans les sous-sols labyrinthiques de Richelieu, ce qui m’a d’ailleurs valu d’avoir un sauveur attitré. J’ai senti monter une vague de nostalgie…
Et puis l’inquiétude, avec qui vais-je désormais partager les blotins ??
Mais ne nous laissons pas submerger par la mélancolie. Un nouveau poste à la rentrée, ça me fera sans doute des choses passionnantes à bloguer Même si d’aucuns seront surpris, je suis ravie à l’idée de refaire du catalogage, si ! si ! C’est sans doute ce qui me manquait le plus dans mon poste actuel.
En attendant, dans les jours qui viennent, je vais essayer de me concentrer sur les travaux en cours du groupe Bibliothèques hybrides, duquel je m’étais mise entre parenthèses, pour cause de révisions. N’oubliez, rendez-vous au congrès sur le stand de l’ABF