Ph. Charrier, BPI
2 à 5 titres papier et 2 à 4 titres électroniques par an. Appuyé sur l’activité des bibliothèques : actualité culturelle, études et recherche.
Pas d’objet de rentabilité mais fonctionnement par fiche de projets, de façon à ne pas éditer à perte.
Distribués par le centre Pompidou.
Pierre Judet de la Combe, EHESS
Le numérique n’a pas entraîné un tassement des abonnements papier.
Les besoins de papier et de numérique sont complémentaires : Revues.org, par exemple, permet d’enrichir la publication : calendrier des manifestations autour d’un thème, etc.
Les éditeurs demandent 3/400.000 signes pour des ouvrages papier, les notes sont de fait souvent supprimées. Avec le numérique, l’appareil critique et le travail de preuves, qui font la qualité de la publication, pourront être démultipliés.
Jean-Michel Henry, FMSH
Le libraire a un rôle de médiateur.
Julie Gazier, Que sais-je?
Il n’existe pas encore de modèle pour le livre numérique en sciences humaines, à la différence des revues où ce modèle existe déjà. Les livres ne doivent pas singer les sites : ils se lisent en continu et ne doivent pas comporter trop d’encadrés.
Christian Thorel, Ombres blanches
La perspective des échanges de textes dématérialisés n’est pas encore connue.
Le danger pour le lecteur est qu’il risque d’être privé du butinage qu’il peut faire à loisir en librairie.
Sur Cairn, on trouve 1% des livres gratuitement : danger d’éffleurer sans connaître réellement les contenus.
PJC
Les commentaires sur Cairn concernent des petites communautés d’opinion scientifiques. Le livre ne permet pas la communication immédiate.
JG
Anecdote d’un auteur qui a eu beaucoup d’échanges avec des lecteurs suite à une publication sur le net et qui en était désolé.
PJC
Les auteurs en sciences humaines doivent être de vrais auteurs. On ne mesure pas l’importance d’user correctement de la langue et de traduire les textes des auteurs étrangers. L’auteur en SH doit être un auteur.traducteur.
Brèves
Lorenzo Soccavo : le danger provient-il du numérique lui-même ou de la grande distribution ?
La crise économique accélère le passage au numérique.