Découvert récemment le travail d’Anselm Kiefer :
les livres semblent tomber de leurs étagères et, des pages, tombent en permanence des bris de verre. Ici quelque chose est sur le fil du rasoir. Parce que l’art, l’art lui-même est toujours sur le le fil du rasoir. (…) En tant que manifestation du temps, le livre m’a toujours attiré, avec ses différentes temporalités, d’abord, le temps nécessaire pour celui qui écrit, page après page ; un autre ensuite pour le public, qui tourne les pages, qui est dans le temps du livre.
Anselm Kiefer au Grand Palais, éd. du Regard, 2007.
Et, via Bibloactiva, un diaporama sur un cimetière de livres assez glaçant.