« Le livre a perdu son monopole un peu comme le chemin de fer. Mais regardez ce qui se passe pour ce dernier. On aurait pu imaginer que l’avion, l’automobile entraîneraient sa disparition. Il n’en est rien. A côté de l’encombrement des routes, les trains permettent d’arriver à l’heure… Les ondes ne sont pas moins encombrées que les routes. Autrefois, les gens souffraient d’une pénurie d’information, aujourd’hui, c’est l’inverse… La chose imprimée reste indispensable pour qui veut être responsable de son information, avoir une attitude de la culture. Dans ce monde baigné d’ondes et d’images, le livre présente un effort personnel et salutaire. »
Louis Armand, au festival de Nice de 1969, in Alain Labarre, Histoire du livre, Paris, PUF, Que sais-je ?, 2005.
Louis Armand, au festival de Nice de 1969, in Alain Labarre, Histoire du livre, Paris, PUF, Que sais-je ?, 2005.