Bibliothécaire depuis 2007, j’ai ouvert ce blog à une époque où il n’était pas incongru d’utiliser du latin et le terme « livre » dans un titre, en le saupoudrant d’ISBD. Mon métier a tant évolué depuis qu’il m’arrive régulièrement de me demander si je ne devrais pas renommer ce site « instrumentum computatórium »… C’est ce dont témoignent ces pages.
Je suis actuellement conservatrice dans une bibliothèque universitaire à Paris, où mes principales occupations concernent les données de la recherche et les humanités numériques.
Les billets rassemblés ici depuis plus de quinze ans sont rédigés avec un dilettantisme assumé. Comme le mentionnait un éditeur de périodiques dans mes jeunes années de bibliothécaire, cette parution est “régulièrement irrégulière”. Sa ligne éditoriale oscille entre la veille professionnelle, les notes de lectures et des choses totalement inutiles. Les propos que je tiens ici n’engagent que moi, jamais mon employeur ni les associations dont je suis membre.
Ce que j’écris dans le cadre de mon travail est signalé sur ma page ORCID.
Ma veille journalière, longtemps sur twitter, va peu à peu se trouver sur Mastodon.
J’aime ce que dit Jaccottet dans Le Bol du pèlerin, cela pourrait s’appliquer à ce que je tente de faire sur ce blog :
« Mais il m’est arrivé aussi de penser, avec le temps, que l’excès de scrupules et la flagellation de soi-même pouvaient n’être, dans certaines circonstances, que du temps perdu et des forces gaspillées ; qu’il valait mieux, dans ces circonstances, assumer sa naïveté et aller de l’avant. C’est ce que je fais ici, sans plus de détours, à visage découvert ; ce visage apparaîtrait-il au bout du compte celui d’un fameux niais. »